Cannes : Le brunch du Fouquet’s : nouvelle partition sous la baguette de Jean-François Barberis

alainangenost
2 oct.
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Il est des dimanches qui s'écrivent en lettres dorées sur la Croisette. Au Fouquet's du Majestic Barrière, le brunch n'est plus une simple parenthèse gourmande : c'est un ballet de saveurs, orchestré par Jean-François Barberis, nouveau chef exécutif de l'hôtel.

Pâtissier de formation, chef dans l'âme, Barberis incarne cette génération de cuisiniers qui savent conjuguer technique irréprochable et émotion sincère. Formé entre le Carlton Cannes et les cuisines du monde, Italie, Norvège, New York, il a affiné son geste au Métropole Monte-Carlo avant de signer, de retour au Carlton, des créations comme Le Camélia, dessert vibrant autour de la rose Centifolia de Grasse.

Depuis cette année, il orchestre l'intégralité de l'offre gastronomique du Majestic Barrière Cannes. Sa cuisine ? Une quête d'équilibre : légèreté des textures, justesse des saveurs, une certaine idée du plaisir qui ne sacrifie jamais la précision à l'accessibilité. Chez lui, chaque assiette est un récit ancré dans le produit, rythmé par la saison, adressé au conviv

Depuis son arrivée, épaulé par le nouveau chef du Fouquet's, Andrea Pergolizzi, ex-Maison Revka à Saint-Tropez, le brunch dominical s'est offert une nouvelle respiration. Sous les parasols, entre les palmiers et les accords jazzy de l'excellent strolling band de Sébastien Chaumont et les Bopster Blue, les convives picorent les merveilles d'un buffet pensé comme une promenade sensorielle : une ouverture en douceur. Puis viennent les plats chauds, dressés en direct, comme autant de solos culinaires.

Mais c'est au moment du dessert que Jean-François Barberis révèle pleinement son âme de pâtissier : crèmes aériennes, pâtes friables, douceurs à peine sucrées. Chaque bouchée est une caresse, un souvenir d'enfance réinventé. Et le dimanche, soudain, prend des airs d'éternité.